Mohammed Bamyeh est actuellement Professeur de Sociology à l’Université de Pittsburgh, et l’éditeur de International Sociology Reviews. Il a été conférencier invité ainsi que Conférencier principal dans plusieurs universités, des instituts de recherche ainsi que des plénières dans le monde. Il a récemment été l’auteur principal du premier rapport en sciences sociales à travers les 22 états membres de la Ligue Arabe : Social Sciences in the Arab World: Forms of Presence (ACSS, 2015).
Il a co-édité (avec Sari Hanafi) un numéro spécial de l’International Sociology sur le Printemps arabe (2015); a édité Palestine America (numéro spécial de South Atlantic Quarterly, 2003); Literature and Revolution (numéro spécial du Journal Arabo-Américain Mizna, 2012); a co-édité également (avec Brett Neilson) Drugs in Motion: Toward a Materialist Tracking of Global Mobilities (numéro spécial du Cultural Critique, 2009). Son dernier ouvrage, Lifeworlds of Islam sera publié l’année prochaine avec Oxford University Press.
La liste de ses publications se trouve dans la version anglaise de son parcours.
Hamid Bouabid est actuellement Chef du Département de l’évaluation de la recherche scientifique et de l’enseignement supérieur au sein de l’Instance Nationale d’Evaluation auprès du Conseil Supérieur de l’Education, la Formation et la Recherche Scientifique. Il est aussi professeur de l’enseignement supérieur à l’université Mohammed V de Rabat. Bouabid est titulaire d’un Doctorat d’Etat et d’un Doctorat en Physique et d’un Certificat d’études et de recherche en politiques scientifiques de l’université Sussex en Grande Bretagne.
Bouabid a occupé auparavant le poste de chef de division au Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, chargé de la valorisation de la recherche et l’innovation technologique. Il a été avant chef de division au Ministère de l’industrie en charge notamment de l’investissement industriel particulièrement en R&D et en transfert de technologie.
Bouabid a été entre 2005 et 2006 Vice-Président de la Commisssion des Nations Unies de la Science et la Technologie pour le Développement (UNCSTD) et membre de l’Organisation de Recherche et Technologie qui relève de l’Organisation du Traité Nord Atlantique (OTAN) de 2005 à 2010.
Hamid Bouabid a à son actif 3 brevets et plus de 60 articles scientifiques dans des revues internationales indexées dont une dizaine dans le domaine de la scientométrie, l’évaluation de la recherche et les politiques scientifiques. Il a par ailleurs co-édité en 2017 l’ouvrage ‘la recherche scientifique au Maroc et son internationalisation’. Bouabid a participé à la Policy Review de l’investissement et l’innovation au Maroc, menée par la Conférence des Nations Unies du Commerce et du Développement (CNUCED). Bouabid est évaluateur (reviewer) pour les revues scientifiques de référence : Scientometrics, JASIST, Journal of Informetrics.
Depuis la fin de 2015, Bouabid est président de l’Association de Scientométrie, Technométrie et l’Evaluation de la Recherche (ASTRE).
Olivier Bonneau, 55 ans, est Professeur des Universités classe exceptionnelle en mécanique et génie mécanique à l’université de Poitiers. Il est actuellement Conseiller Scientifique Coordonnateur en Sciences et Technologies au département évaluation de la recherche du Haut Conseil de l’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (Hcéres).
Ancien élève de l’École Normale Supérieure de Cachan, il a soutenu à l’université de Poitiers une thèse de Doctorat (1989) et une Habilitation à Diriger des Recherches (1996). Son travail de recherche concerne particulièrement l’étude du comportement statique et dynamique des lignes d’arbres guidées par des éléments fluides. Ce travail théorique mais aussi expérimental se déroule en partenariat avec des industriels des secteurs de l’énergie et du transport aéronautique et spatial.
Il a été, de 2008 à 2012, Vice-Président en charge de la Recherche de l’université de Poitiers.
Il a dirigé le Laboratoire de Mécanique des Solides (UMR CNRS-Université de Poitiers) pendant huit ans (2002-2009). Il a coordonné pour l’université de Poitiers et pendant quatre ans, le programme Transport du Contrat de Projets État Région qui concernait 200 chercheurs appartenant à 11 unités de recherche.
Il a été (1991-2002) co-responsable et co-fondateur d’un DESS en conception et modélisation mécanique
Vincent Larivière est professeur agrégé à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal, où il enseigne les méthodes de recherche en sciences de l’information et la bibliométrie. Il est également directeur scientifique de la plateforme Érudit, directeur scientifique adjoint de l’Observatoire des sciences et des technologies et membre régulier du Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie. Il est titulaire d’un baccalauréat en Science, technologie et société (UQAM), d’une maîtrise en histoire des sciences (UQAM) et d’un doctorat en sciences de l’information (McGill), et a également effectué un stage postdoctoral au Département d’information et de bibliothéconomie de l’Université de l’Indiana. Ses travaux de recherche se sont intéressées aux caractéristiques des systèmes de la recherche québécois, canadien et mondial, ainsi qu’à la transformation, dans le monde numérique, des modes de production et de diffusion des connaissances scientifiques et technologiques. En plus d’être publiés dans les meilleures revues disciplinaires et multidisciplinaires, les travaux du professeur Larivière ont bénéficié d’une très grande visibilité dans les médias nationaux et internationaux, ainsi que dans la presse scientifique. En parallèle à ces activités de recherche fondamentale, le professeur Larivière a mené près de 300 projets de recherche contractuelle financés par des ministères, universités et organismes subventionnaires et a ainsi acquis une expertise importante dans le transfert de connaissances vers les utilisateurs, de même qu’une excellente connaissance du système de la recherche. Depuis son arrivée à l’Université de Montréal à l’été 2011, les recherches de Vincent Larivière ont été financées par le programme des Chaires de recherche du Canada, la Fondation Canadienne pour l’Innovation, le Conseil de recherche en sciences humaines, le Fonds de recherche du Québec – Société et culture, l’Agence Universitaire de la Francophonie et la Sloan Foundation.
Dr Seteney Shami est la Directrice Générale fondatrice du Conseil Arabe des Sciences Sociales depuis 2012. Anthropologue jordanienne, elle est titulaire d’un BA de l’Université Américaine de Beyrout, d’un MA et d’un PhD de l’Université de Californie, Berkeley. Après avoir installé le département d’anthropologie à l’Université de Yarmouk en Jordanie, elle a rejoint en 1996 l’Office Régional du Conseil de la Population au Caire en tant que directrice du Prix Moyen Orient en Population et Sciences Sociales (MEAwards). En juillet 1999, elle a rejoint le Conseil de la Recherche en Sciences Sociales à New York en tant que Directrice du programme Moyen Orient et Afrique du Nord (actuellement) et du programme Eurasia (jusqu’en 2010).
Elle a exercé en tant que Professeur Invitée à l’Université de Californie-Berkeley, à l’Université de Georgetown, à celle de Chicago, de Stockholm et au Collège suédois pour les Etudes Approfondies en Sciences Sociales (Uppsala). Son champ de travail se focalise sur la Jordanie, l’Egypte, la Turquie et la Caucase du Nord.
Ses recherches portent sur les aspects relatifs à l’ethnicité, le nationalisme dans le contexte de la globalisation, la politique urbaine et les stratégies de construction de l’Etat, les mouvements de la population et la mobilité transnationale. Ses publications sont présentées dans la version anglaise de sa biographie.
Sari Hanafi est actuellement professeur de sociologie et chef du département des études en sociologie, anthropologie et média à l’université américaine de Beyrouth. Pr Hanafi est vice-président de l’Association Internationale de Sociologie et du Conseil Arabe des Sciences Sociales. Il est l’éditeur du journal arabe de sociologie « Idafat » et auteur de plusieurs papiers de revues et chapitres d’ouvrages sur la sociologie politique et économique de la diaspora et des réfugiés palestiniens, la sociologie des migrations, le transnationalisme, les politiques de la recherche scientifique, la formation de l’élite et de la société civile, ainsi que la justice transitionnelle.
Ses principaux ouvrages figurent dans la version anglaise de sa biographie.
Nelly Bruno est économiste. Elle est, depuis 2015, analyste politique à la Direction Générale de la Recherche et de l’Innovation (DG RTD) de la Commission Européenne (CE). Elle travaille actuellement pour l’Unité « Better Regulation » sur la surveillance et l’évaluation de l’impact des Programmes Cadres européens de la recherche et de l’innovation. Elle a récemment coordonné l’évaluation globale de l’Horizon 2020 – 8ème Programme Cadre avec un budget de 80 millions d’euros sur la période 2014-2020. Elle a précédemment travaillé à la DG-RTD sur les arguments économiques soutenant les investissements dans la recherche et l’innovation environnementales pour une croissance plus écologique. En 2006-2007, elle a travaillé en interne à DG CONNECT – Unité « Paradigmes de la nouvelle infrastructure et installations expérimentales » de la CE, où elle s’est focalisée sur le réseau européen des modèles des laboratoires vivants et open-innovation.
Entre 2007 et 2015, Nelly Bruno a travaillé comme consultante senior chez Technopolis Group à Bruxelles conseillant des autorités publiques régionales, nationales et internationales sur leurs programmes et politiques liés à la recherche, à l’innovation, à l’enseignement supérieur et au développement régional, effectuant ainsi des études de politiques et évaluations de programmes et concevant des systèmes de surveillance. Elle a aussi développé une expertise spécifique relative aux méthodologies d’évaluation telles que les méthodes de l’évaluation contrefactuelle, la revue par les pairs, l’analyse statistique, la bibliométrie, les études de cas, la conception d’enquêtes, les interviews, les ateliers et les systèmes d’indicateurs. Elle a co-publié plus de 40 études et rapports d’évaluation.
Nelly Bruno est native de Chambéry en France. Elle a obtenu en 2006 un M.A. en Etudes Economiques Européennes au College of Europe à Bruges-Belgique, et en 2004 un M.Sc. franco-allemand en macro-économie (University Paris X, Johannes Gutenberg University, Mainz) avec une spécialisation à l’économie de la connaissance.
Mohamed Najim est né au Maroc en 1945. Docteur d’Etat ès Sciences à l’âge de 27 ans (Toulouse, 1972) Il a exercé 16 ans à Rabat où il a fondé un laboratoire en relation étroite avec le monde socio-économique. En 1983 il a été professeur invité à l’Université de Berkeley. Il est le fondateur et premier directeur de l’ENSIAS (Ecole Nationale Supérieure d’Informatique et d’Analyse des Systèmes), première école d’ingénieurs informaticiens en Afrique.
Spécialiste du Traitement du Signal et des Images il a occupé depuis 1988 la première Chaire en Traitement du Signal des Images créée à Bordeaux. Il a proposé des outils mathématiques pour la modélisation d’une large classe de signaux et d’images dans les domaines des signaux de parole, radar, biomédicaux, sismiques en partenariat avec des industriels tels que le CEA, EDF, Thales, Total, Safran, Sagem, Yamaha et l’OCP. Il a en outré contribué avec la société Thomson CSF au développement du premier modem numérique à la fin des années 80. Il a présidé de nombreux consortia de projets européens et la mise en place de partenariats industriels pendant presque 40 ans. Il a été consultant pour des institutions internationales telles que l’Union européenne, l’UNESCO et l’OMPI.
Auteur d’une dizaine d’ouvrages publiés en français et en anglais, il a donné des séminaires dans tous les continents. Ses anciens doctorants exercent dans plus de dix pays. Fellow IEEE* en 1988, il a reçu le Prix A. Shumann (1982), la médaille de de l’Académie des Sciences Twas (2011) et la plus haute distinction européenne en Traitement du Signal et des Images (EURASIP** 2013). Il a été décoré en 2000 de la plus haute distinction royale marocaine. Membre du Club des Ambassadeurs de Bordeaux, il a été décoré des Palmes Académiques en 2016 par Mme la Ministre de l’Education Nationale en France.
Mina KLEICHE-DRAY, historienne des sciences et des techniques, est chargée de recherches à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et rattachée à l’UMR 196 Ceped (Paris V Descartes -IRD). Elle est membre de l’Institut Francilien Recherche Innovation et Société (IFRIS). Son intérêt porte sur les dynamiques collectives et les dispositifs institutionnels dans la construction des savoirs scientifiques en contexte situé : production des savoirs, communautés scientifiques et politiques de science au Mexique et au Maroc. Son projet actuel porte sur les reconfigurations des rapports entre technosciences et savoirs autochtones et paysans dans un contexte de mondialisation et d’écologisation des pratiques agro-alimentaires paysannes au Mexique.
Quelques publications issues des travaux sur le Maroc :
Elle a participé à l’Evaluation du SNR (dir. R. Waast) et a co-publié en 2008 « Le Maroc scientifique ». Elle a dirigé l’Evaluation de la Réforme Universitaire (2008) et co-publié le rapport « L’université marocaine en processus d’autonomisation ». En 2017, elle a dirigé l’ouvrage « Les Ancrages Nationaux de la Science Mondiale. XVIIIe-XXIe », incluant un chapitre sur le Maroc co-écrit avec Kamel Mellakh, « Enjeux et tensions entre science et développement au Maroc ».
Melita Kovacevic est ancienne membre de la Commission du Conseil de l’Association des Universités Européennes pour les études doctorales de 2009 à 2016, et Présidente de cette commission de 2011 à 2016. Elle a siégé dans un certain nombre d’instances nationales et internationales impliquées dans l’enseignement supérieur. Elle a souvent été invitée à donner des conférences sur différentes thématiques ayant trait à l’enseignement supérieur, soit localement soit à l’étranger. Elle a donné plus de 70 conférences en tant que conférencière principale ou dans des sessions plénières dans le monde entier. Elle a également été membre de la Commission d’orientation du réseau des universités des capitales européennes exerçant tout particulièrement dans le domaine des études doctorales et de la recherche. Melita Kovacevic prend activement part aux débats relatifs aux études doctorales en Europe et ailleurs. Elle a également contribué dans plusieurs documents et publications traitant des études doctorales.
